Des centaines de bonhommes lego créant une foule

Entre 2015 et 2016, les fonds collectés par le biais d’un crowdfunding ont augmenté de 40%. Et la totalité des fonds collectés par le financement participatif représente aujourd’hui plus de 166,8 millions d’euros par an. Comment expliquer un tel engouement pour cette branche de la finance alternative ?

Parce que c’est bien plus simple que les financements classiques

Dossiers interminables, conditions complexes et délais à rallonge : les modes de financement classiques ont cessé d’être attractifs il y a plusieurs années. Dans un contexte de jeunes entreprises innovantes et d’échanges accélérés, il fallait donc trouver un moyen plus simple de financer un projet rapidement. C’est en partant de ce constat et de ce besoin que le financement par crowdfunding est né. Le terme crowdfunding est utilisé pour la première fois dans le magazine américain Wired en 2006. Mais depuis il est sur toutes les lèvres, grâce à des sites comme Kickstarter, Ullule ou encore Tipee. Aujourd’hui le crowdfunding est accessible à tous et c’est sa plus grande force.

Parce qu’il se décline sous toutes les formes

modèle du financement participatif et business angel

Actuellement, il existe de très nombreux nombreux types de crowdfunding. Si les premiers projets fonctionnaient surtout sur le principe du don avec contrepartie, aujourd’hui il est possible d’investir directement dans le capital d’une société. Voici une petite liste des méthodes de crowdfunding répertoriées jusqu’à ce jour :

  • Le don
  • Le don avec contrepartie
  • Le prêt aux particuliers ou aux entreprises
  • Le financement participatif au capital ou crowdequity
  • La production communautaire

Ainsi, chaque projet à la possibilité de trouver le mode de financement participatif qui lui correspond et donc de rencontrer son public d’investisseurs.

Parce les investisseurs et les initiateurs de projet ont tout à y gagner

Pour les demandeurs de fonds, un financement participatif est un excellent moyen de communiquer autour de leur projet, mais aussi de tester sa viabilité. En demandant la participation des internautes on peut jauger la popularité de son idée et valider ou non son lancement. En engageant l’internaute le projet créé autour de lui une communauté de fans, qui seront remerciés à l’aide de compensation un fois le projet finalisé.

Pour les formes de financement participatif plus professionnelles comme le crowdequity, les investisseurs voient leur investissement valoriser si le projet prend de l’ampleur. De plus, il est possible de bénéficier d’une défiscalisation des investissements faits dans le capital d’une PME ou d’une start-up.

De quoi encourager les timides qui hésiteraient encore à se lancer !


Source statistiques :

http://financeparticipative.org/wp-content/uploads/2017/02/Barometre-CrowdFunding-2016.pdf