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L’économie verte est désormais un objectif dont l’importance est reconnue au niveau mondial. Cet impératif est renouvelé chaque année à l’occasion de la Conférence des Parties (COP) qui regroupe plus de 200 pays et organisations. Les initiatives prises, au fil des réunions, portent sur l’ensemble des domaines d’activité. Le secteur du transport de marchandises qui en fait naturellement partie a déjà mis en place un certain nombre de mesures durables. Voyons lesquelles :

Le contexte de départ du secteur de transport des marchandises

Le transport routier de marchandises domine le paysage logistique. L’omniprésence de ce mode de transport est rendue nécessaire par la demande croissante de livraisons rapides. Les flottes de camions roulant majoritairement au diesel, ce carburant est pointé du doigt pour ses répercussions polluantes. Or, les choses ont bien évolué depuis quelques années avec l’introduction de poids lourds et de camionnettes à hydrogène ou électriques. Ces nouveaux véhicules propres constituent la première réponse concrète pour relever le défi du transport durable.

L’innovation dans le transport routier

Ce sont surtout les véhicules électriques qui sont privilégiés comme alternative écologique aux camions traditionnels. Cela s’explique par divers facteurs, notamment :

  • les aides gouvernementales proposées pour le remplacement de véhicules thermiques par des modèles électriques ;
  • les nets progrès réalisés par les fabricants de batterie en termes d’autonomie ;
  • la multiplication de bornes de recharge sur les routes, les autoroutes et dans les entreprises ;
  • L’intégration de systèmes logistiques avancés qui réduisent les temps d’attente et optimisent les itinéraires.

Le fret ferroviaire, pilier de la durabilité

De tout temps, le fret ferroviaire se distingue des autres modes de transport par sa faible empreinte carbone. Le chemin de fer participe grandement à amoindrir la congestion routière, tout en présentant un bilan énergétique des plus satisfaisants. Cette tendance se poursuit au gré des initiatives visant à moderniser et étendre les réseaux ferroviaires pour le transport de marchandises.

La numérisation pour une logistique verte

Les avancées rapides des technologies numériques poussent aussi à la transformation rapide du secteur du fret. Ces innovations sont axées sur l’amélioration de la productivité. La nouveauté est que cela ne se fait pas aux dépens de l’Homme ou de son environnement ; mais au contraire en faveur de l’un et de l’autre. Par exemple, il est désormais possible de suivre en temps réel chaque produit expédié tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Cette information capitale permet de planifier les stocks avec une grande efficacité et d’optimiser l’utilisation des ressources. Cela se traduit par moins de tâches chronophages et peu motivantes pour les opérateurs. Cela aboutit aussi à minimiser les déchets et à rendre l’ensemble du processus logistique plus durable.

Responsabilité Sociale des Entreprises dans le transport

Les consommateurs qui ont pris conscience de l’urgence des enjeux écologiques valorisent la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Ils placent celle-ci en tête de leurs critères de sélection au moment de choisir une entreprise, quel que soit son domaine d’activité. Loin d’être un épiphénomène, il s’agit d’un comportement profondément ancré chez une majorité de clients. Selon une récente étude de Kantar, 83 % des consommateurs français sont en attente d’engagements durables concrets de la part des marques. Plus encore, ⅔ d’entre eux se disent déterminés à se détourner d’une entreprise qui ne joue pas le jeu en matière d’environnement. Les entreprises sont donc aussi attendues au tournant quant à leur choix de prestataires de services de transport de marchandises.

Les initiatives durables dans le transport de marchandises existent déjà depuis un certain nombre d’années et sont appelées à s’amplifier. Le secteur du fret avance à grands pas sur la voie de la durabilité au gré des avancées technologiques. Celles-ci permettent de réconcilier efficacité économique et préservation de l’environnement.