Limiter les investissements non indispensables

Comment investir : conseils pratiques Préférer la location à l’achat pour les locaux et certains équipements en raison de la souplesse offerte (même si cette solution semble se révéler parfois plus coûteuse sur le long terme).
Maintenir à une hauteur raisonnable le poids des investissements matériels et humains lorsque l’entreprise se développe. Les investissements volontairement surdimensionnés dans la perspective d’une poursuite d’un développement de l’activité, mettent souvent en péril la vie de l’entreprise : tassement non prévu des ventes, augmentation sous-estimée des charges liées à ce nouvel investissement, temps de « montée en puissance » sous-évalué…

Financement des investissements

Éviter de trop autofinancer les investissements car le manque de trésorerie disponible étranglera l’entreprise.

Limiter au maximum les prises de garanties (caution, hypothèque…) sur le patrimoine personnel du dirigeant, des associés ou de la famille

Ne jamais engager la totalité de son patrimoine dans l’euphorie du démarrage.
Envisager un partage des garanties entre les principaux associés, chacun prenant à sa charge une fraction des financements couverts.
Demander au banquier le montage d’un dossier SOFARIS (prise en charge par cet organisme de 50 à 70 % du risque sur un prêt, un crédit-bail, une intervention en capital-risque).

Apports en fonds propres nécessaires

Démarrer sans apport personnel (ou familial) solide relève de l’utopie. Il ne faut pas compter sur l’arrivée de financements « miracle » : la pratique montre que les banquiers, sociétés de capital-risque, organismes publics, associations ne « suivront » pas un projet sans véritable apport personnel du créateur.
Créer demande toujours beaucoup d’argent, notamment pour faire face au besoin en fonds de roulement, lequel se révèle souvent plus important que les investissements matériels.
Ne pas trop compter sur les primes pour démarrer : elles sont peu nombreuses, leur obtention est souvent aléatoire et les délais de déblocage très longs (souvent 6 mois après le dépôt du dossier). Le dossier doit parvenir à l’équilibre financier sans tenir compte de la prime éventuelle.